L’ÉLAGAGE ORNEMENTAL

L’élagage ornemental vise à orienter l’esthétique d’un arbre en fonction des contraintes environnementales qui l’entourent. C’est de ce type dont il est question dans cet article et qui fait l’objet d’interventions des professionnels de l’entreprise Paysad’Or.

LES TECHNIQUES DE L’ELAGAGE ORNEMENTAL

Les arbres sont, nous ne le répèterons jamais assez, des organismes vivants. Il importe d’effectuer un diagnostic tenant compte de leur solidité, santé et croissance, avant de procéder à une taille. Dans les lieux publics, les grands arbres nécessitent d’être entretenus régulièrement. L’élagage d’ornement se rapproche de l’art et de la sculpture en mêlant techniques artistiques et savoir-faire. Les élagueurs grimpeurs professionnels ont recours à diverses techniques.

LA TAILLE DOUCE

Cela revient essentiellement à ne supprimer que les branches mortes et ne presque pas intervenir sur les autres branches. Nous y reviendrons dans un prochain point puisque c’est cette technique qu’utilisent le plus souvent les élagueurs de Paysad’Or.

LA TAILLE ARCHITECTURALE ET HAUBANAGE

Elle consiste à se concentrer sur les branches inutiles ou mortes afin que l’arbre conserve une forme esthétique. Cette forme de taille permet de réduire régulièrement le volume des grands arbres à développement important. Cela comprend la taille par prolongation, afin d’étirer les branches dans une certaine direction, et la taille sur « tête de chat » qui consiste à couper régulièrement au même endroit. L’élagage architecturé se compose également de tailles plus complexes, telles que les topiaires, les rideaux sur tête de chat ou les niwakis. Elle peut se rapprocher de la technique d’haubanage qui a pour objectif de préserver un végétal d’une grande valeur patrimoniale présentant néanmoins une faiblesse. Le système de hauban en cordage permet de conforter sa structure tout en évitant les coupes qui risqueraient de le déséquilibrer et de mal cicatriser.

LA TAILLE SEVERE

Elle est utilisée souvent pour tenter de sauver un arbre… mais cela comporte des risques puisque les branches coupées deviennent une porte ouverte aux microbes. Cette taille peut aller jusqu’à l’abattage si le professionnel le juge nécessaire pour des raisons de sécurité et de contraintes environnementales. S’ensuivent alors souvent les étapes de dessouchage et de broyage.

Le respect de l’arbre avant tout

Lorsqu’un végétal est taillé, c’est comme s’il subissait un acte de chirurgie. Il lui faut cicatriser et réapprendre à évoluer sans une ou plusieurs parties de lui-même ; son écorce a été altérée et est exposée aux agressions du climat, des insectes et des champignons. Pour éviter les complications post-opératoires, il importe d’opérer une taille raisonnée et douce à l’aide d’outils adaptés (sécateur, scie ou tronçonneuse d’élagage) et de respecter l’art et la manière d’agir pour aider le végétal à cicatriser. Idéalement, les coupes doivent être de petite surface et être effectuées près des zones dites de régénération afin de faciliter la cicatrisation. Dans le cas contraire, l’arbre est exposé et finit par pourrir et se creuser.